Les crises sont elles des opportunités rares ?

Bonjour à tous,

Nous espérons que vous trouverez ce message en pleine forme et que tout va bien pour chacun d’entre vous ainsi que pour vos proches.

Après la forte correction sur les marchés financiers internationaux, le rebond du 23 au 26 mars, la semaine dernière a matérialisée une nouvelle baisse sur les marchés européens (-3,71% pour l’Eurostoxx) et US (-5,71% sur le Dow Jones).

Pour l’instant, l’épidémie est toujours en forte croissance et nous pensons que les marchés trouveront leur point bas avec le pic d’inquiétude sanitaire.

Aux USA, ce pic épidémique pourrait être atteint dans les prochaines semaines. Le consensus actuel parie sur une reprise rapide après le pic épidémique. C’est possible mais loin d’être certain dans la mesure où nous n’avons pour le moment aucune certitude sur le succès de l’enrayement de la maladie qui pourrait être lié à son extinction naturelle (hypothèse assez peu probable), à la mise en place d’un traitement efficace (qui pourrait intervenir très rapidement), ou la découverte d’un vaccin (qui pourrait apparaitre d’ici 6 à 18 mois).

Dans tous les cas, le marché devrait rester très volatile jusqu’à ce que le monde trouve une issue à cette crise.

Cela fait plusieurs semaines que nous sommes dans l’attente de la remise en place d’une stratégie d’investissement reposant sur des achats progressifs. Nous continuons à penser qu’il est encore un peu trop tôt mais certains secteurs présentant de fortes perspectives de croissance structurelle affichent des valorisations déjà très dégradées. 

Comme nous le répétons également depuis plusieurs semaines, il est nécessaire d’avoir de la visibilité sur le traitement de la crise sanitaire aux Etats Unis avant de reprendre du risque.

En synthèse, il est important de se tenir prêt et de rester mesuré et particulièrement prudent dans les premiers mouvements. Plus que jamais, les marchés sont dirigés par l’émotion et la quantité d’inconnues reste très importante.

Nous pensons qu’une nouvelle salve de baisse moins violente mais plus longue n’est pas à exclure.

Toutefois, l’histoire démontre qu’investir au cœur d’un krach boursier est très souvent une opération gagnante. Par exemple, si vous aviez investi juste après la faillite de Lehman Brothers, soit le 16 septembre 2008, à l’apogée de la crise financière, vous auriez réalisé en vous positionnant « bêtement » sur le MSCI World Index (indice actions internationales) :

  • Au terme de la première année suivant votre investissement : -9%,
  • +5% après 3 ans
  • +48% après 5 ans
  • +154.56% après 10 ans

Reposant sur deux piliers complémentaires, la stratégie d’investissement que nous avons pensé pour faire face à cette crise est conçue pour être performante à horizon moyen/long terme, quelle que soit l’évolution des marchés à court terme :

  1. L’investissement progressif
  2. La mise en place de produit disposant de fortes protections sur les rendements et le capital

Concernant l’investissement progressif

Nous proposons à nos clients de se repositionner sur les marchés en ciblant des thématiques pertinentes (IA et robotique, santé, Big Data, transition énergétique…) de manière progressive. En effet, nous continuons de penser que nous sommes dans un contexte de révolution technologique qui ne s’arrêtera pas et qui devrait même très probablement s’accélérer suite à la crise du Coronavirus.

Pour illustrer la pertinence de l’investissement progressif, nous avons pris l’exemple d’un investisseur mettant en place cette stratégie, en prenant position sur le MSCI World, sur une période de 12 mois le 05/06/2007 soit au pire moment, juste avant le début de la baisse liée à la crise financière de 2008. Les performances de cette stratégie auraient été les suivantes :

  • Au terme de la 1ere année -7.45%
  • Au bout de 5 ans -4.04%
  • Au bout de 8 ans +56.90%
  • Au bout de 10 ans +93.66%

Concernant les produits structurés

Indexé à la performance de l’indice Istoxx Transatlantic la première mouture, lancée pour fin avril, aura pour objectif de générer un gain de 7% par an (plafonné) qui sera perçu même en cas de baisse de l’indice (dans la limite de -40%).

Au terme de la durée de ce produit, le capital et les gains seront donc protégés même en cas de baisse continue de l’indice dans la limite de -40%. Si la baisse était supérieure, l’investisseur subirait une perte en capital dans les mêmes proportions que s’il avait investi en direct sur l’indice.

Nous prendrons très rapidement attache avec vous pour vous présenter l’intégration de cette stratégie dans votre patrimoine, en attendant, nous nous tenons à votre entière disposition.

Bien à vous

Ludovic Farnault

Farnault Investissement.

Notre cabinet de conseil en gestion de patrimoine gère 130 millions d’euros pour le compte de 230 familles et entreprises. Nous élaborons des stratégies d’investissement sur mesure, nous optimisons les solutions mises en place et la fiscalité.