Découvrez les 10 faits marquants sur la crise du coronavirus.

Coronavirus, une pandémie qui inquiète la planète.

Des mesures exceptionnelles pour sauver les entreprises françaises 

La crise sanitaire due au Covid-19 devrait provoquer une récession avec un recul du PIB annoncé supérieur 1% en 2020, un déficit budgétaire qui atteindra 3,9% du PIB et une dette publique, supérieure à 100% du PIB cette année. Une série de mesures a été annoncée en France pour soutenir les entreprises en difficulté.

Le budget alloué : un plan de 45 milliards d’euros 

Le mardi 17 mars, le ministre de l’économie, Bruno Le Maire officialise un plan à 45 milliards d’euros pour soutenir les entreprises françaises, impactées par le coronavirus. Une telle dépense signifierait une hausse de 2 points de déficit public.

Les différents dispositifs pour les entreprises 

Pour éviter une multiplication des défaillances d’entreprises, Bercy a annoncé le 10 mars 2020, un renforcement des mesures de soutien aux entreprises en difficulté.

De nombreux dispositifs sont mis en place :

  • Mesures fiscales : bénéficier d’un report de vos échéances sociales (URSSAF, organismes de retraite complémentaire, etc) et de vos échéances fiscales auprès des services des impôts des entreprises.
  • Dispositifs pour la trésorerie : report des paiements, traitement de conflits avec les clients et les fournisseurs, aide de 1500 euros pour les plus petites entreprises, etc…
  • Instruments de soutien intégral du revenu : le chômage partiel simplifié ou l’annulation de certaines dettes sociales ou fiscales
  • La création d’une enveloppe de 300 milliards d’euros de garantie publique pour les nouveaux prêts bancaires garantis par l’Etat.

Le plan de relance exceptionnel de la BCE

La Banque centrale européenne a pris des mesures exceptionnelles pour faire face à la chute de l’activité liée au coronavirus. 

Un programme d’urgence : 750 milliards d’euros 

La BCE met en place un programme d’urgence de 750 milliards d’euros pour soutenir la zone euro face aux conséquences du coronavirus. Le « programme d’achat urgence pandémique » (ou PEPP) lui permettra d’acheter pour 750 milliards d’obligations. 

Ce nouveau programme s’ajoute aux 120 milliards d’euros d’achats d’actifs, ces achats seront effectués d’ici décembre. Il s’appliquera de façon égale aux familles, aux entreprises, banques et gouvernements. Il permettra à la BCE d’acheter les obligations des états, notamment celle de la Grèce.

Par ailleurs, le programme d’urgence permettra à la Banque centrale européenne d’acheter des « commercial papers », les titres de dette à court terme émis par les entreprises.

Un taux négatif : programme TLTRO III

La Banque centrale européenne sécurise les établissements de la zone euro en leur offrant un taux négatif allant jusqu’à -0,75% pour assurer la liquidité du système bancaire européen. L’opération TRLTOP III est prévue en juin 2020. 

La plus forte chute de l’histoire du CAC40

La crise du coronavirus a provoqué deux chutes historiques des cours en moins d’une semaine. 

Ainsi, le jeudi 12 mars, le CAC40 connaissait la pire chute depuis sa création en 1987 en subissant une correction de -12,28% en clôture à 4044,26 points. La Bourse de Francfort a perdu 11,2%. S’y ajoute le FTSE 100 avec une chute de près de 11%.

Cependant, les places européennes rebondissent à l’ouverture au lendemain de la pire journée de l’histoire :

  • La Bourse de Paris a nettement rebondi à l’ouverture avec +1,8%.
  • La place londonienne rebondissait de plus de 2,5%

Le Mardi 24 mars, le CAC40 et le Dow Jones ont vivement rebondi enregistrant respectivement 8,4% de hausse et  de 8%.

Les 6 actions françaises qui ont le plus chutées 

La pandémie de coronavirus fait vaciller les marchés mondiaux. De nombreuses actions du CAC40 ont chutés, certaines ont connu des baisses plus importantes que d’autres.

  1. Le groupe para-pétrolier français, TechnipFMC a subit la plus forte baisse du CAC40. Le titre a perdu près de 65% de sa valeur.
  2. Le constructeur automobile français, Renault a perdu 57% de sa valeur et se positionne en deuxième place.
  3. La crise impacte également le secteur aérien. L’action Airbus Group a enregistré une baisse de -54%.
  4. L’action Société générale a connu une baisse de -44%.
  5. La Banque BNP Paribas a vécu une chute verticale à la Bourse de Paris. Le titre a perdu près de 43% de sa valeur.
  6. Le Crédit Agricole perd 42% de sa valeur.

Les 6 actions françaises ayant le moins chuté 

Certaines valeurs ont tout de même relativement bien résisté à la crise : 

  1. Hermes INTL se positionne en première place du CAC40 depuis le premier janvier avec une baisse de -1,5% de sa valeur malgré les conditions du marché.
  2. Le numéro un mondial de la beauté, l’action de l’Oréal connaît une baisse de -4%.
  3. Carrefour, numéro 1 européen de la grande distribution a vécu une baisse de -6%.
  4. Le champion tricolore des logiciels, Dassault system perd 9% de sa valeur.
  5. L’opérateur historique, Orange a vécu une baisse de -13% de sa valeur depuis le début de l’année.
  6. Air liquide figure parmi les leaders mondiaux de la production de gaz industriels et médicaux. Le titre a perdu 14% de sa valeur.

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Les secteurs qui ont subi les plus fortes baisses d’activités

Avec le Covid-19, certains secteurs de l’économie française tournent au ralenti.

Les transports aériens 

Le confinement dans le monde, la fermeture des frontières et l’interdiction de l’accès aux États-Unis pour les ressortissants des 26 pays de l’espace Schengen ne font que de fragiliser le secteur aérien.

Quelques chiffres clés :

  • Airbus : perte de 30% de sa valeur depuis le début de la crise du coronavirus.
  • Air France : arrêt de 80 % des vols commerciaux et 100% dans les filiales.
  • La perte de revenus pour le secteur aérien estimée à 252 milliards de dollars en 2020 par l’IATA.

Le tourisme, l’hôtellerie et la restauration

Ces secteur ne sont pas épargnés par la crise du coronavirus.

Quelques chiffres clés :

  • Tripadvisor a subit une perte de 39% de sa valeur.
  • AccorHotels, premier groupe hôtelier européen. L’action perd 40% depuis le début de l’année.

Le secteur pétrolier 

La chute des prix du baril et la déclaration de la guerre des prix par l’Arabie Saoudite représentent un risque pour les compagnies pétrolières, le prix du baril a très fortement chuté.

Quelques chiffres clés :

  • Le CAC pétrole et gaz a subit une baisse de -37% depuis le premier janvier.
  • L’action qui a le plus chuté sur le CAC40 depuis le début de l’année est Technipfmc avec 67% de baisse.
  • Depuis le début de l’année, le pétrole Brent a vécu une baisse de près -60%.
  • Le pétrole WTI quant à lui a cédé de près de 19,8%.

L’événementiel

Les événements récréatifs, sportifs et culturels, tout comme les expositions dans les salons et autres activités ont été annulés ou reportés. Le secteur de l’événementiel est impacté par la propagation du coronavirus.

Quelques valeurs :

  • GL Events : Les annulations représentent 16 millions d’euros, soit 1,4% du chiffre d’affaire.
  • L’action GL Events perd près de 38,5% de sa valeur depuis le début de l’épidémie.

La chute des principaux indices

Au niveau international, les principaux indices ayant vécu des baisses sont :

  1. A Paris, le CAC40 perd près de 26%.
  2. Et à Francfort, le DAX recule de 25,5%.
  3. L’indice S&P500 est en baisse de 22%.
  4. L’indice NASDAQ Comp. cède de 16%.
  5. Le Dow Jones quant à lui perd près de 24%.

Les indices qui ont le moins chutés 

Certaines places boursières ont connu une moins forte baisse. Les bourses asiatiques notamment ont été moins sensibles aux variations du marché depuis le 1er janvier.

  • La bourse chinoise, CSI 100 recule de 11,9%.
  • La Bourse de Hongkong perd 16,5%.
  • En Suisse, le SMI cède près de 17%.
  • Au Japon, le Nikkei 225 a vécu une baisse de près 17,4% depuis janvier.
  • Au Danemark, l’indice est en baisse de 19,4%.
  • A Taiwan, le TAIEX recule de près de 19,6%.

Un plan de sauvetage de 2000 milliards de dollars

Un programme d’aide avec une enveloppe de 2000 milliards de dollars pour soutenir les entreprises en difficulté et les ménages impactés par la récession devrait être voté cette semaine par les autorités américaines.

Les mesures de ce plan répondront à 4 priorités :

  • L’amélioration de la couverture du chômage en renforçant les indemnités chômage
  • Améliorer les services de santé (dépistage gratuit, aides alimentaires, etc…)
  • Aider les entreprises américaines en difficulté et combattre le risque de faillite
  • Assistance financière aux américains pour faire face à leurs échéances

Les Bourses ont ouvertes en très forte hausse lorsque la rumeur d’un vote positif pour le plan de sauvetage. Le Dow Jones s’est d’ailleurs illustré ce mardi en signant sa plus forte hausse en une séance depuis 90 ans.

Record du nombre de personnes en confinement dans le monde

Le nombre d’infectés et de décès continuent à faire des ravages au niveau international.

En réponse, les mesures de confinement se multiplient dans le monde. Le confinement général est désormais en vigueur dans au moins 42 pays. Au niveau international, le confinement concerne plus de deux milliards de personnes appelées à rester chez elles.

C’est notamment le cas dans de nombreux pays européens, confinés depuis le 17 mars : le Royaume-Uni, l’Italie, la France, l’Espagne, la Belgique, le Luxembourg, l’Autriche. Et depuis le mardi 24 mars minuit, le premier ministre de l’Inde, Narendra Modi décide d’effectuer un confinement total pour son 1,3 milliard d’habitants pendant 3 semaines.

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